Ensemble de circuits historiques et patrimoniaux dans la Petite-Nation, incluant Montebello.
C'est extrêmement bien réalisé et très intéressant. Nous vous invitons à visualiser et à partager ce lien.
MONTEBELLO : UNE IMAGE DE MARQUE RAJEUNIE ET REDÉFINIE !
Au lendemain de ses 135 ans d'existence, la municipalité de Montebello a conçu une nouvelle identité visuelle qui reflète le désir de ses citoyens de bien positionner le profil incomparable de ce village.
Cette image de marque traduit les éléments fondateurs de son histoire et exprime toute la personnalité distinctive de sa communauté et de son environnement. On y retrouve les composantes identitaires et uniques qui l'animent.
Sur un fond de paysage nautique, la rivière rappelle que c'est par ce chemin d'eau que les premiers colons de la Petite-Nation sont venus s'y établir tandis que le flot qu'elle génère nous invite à regarder vers l'avenir. Le voilier confirme la présence d'une voie navigable de grande qualité tout en symbolisant l'arrivée du visiteur qui approche de la rive. Celui-ci est guidé par un fanal suspendu tel un phare lui souhaitant la bienvenue. Cette lanterne est un accessoire architectural exclusif, hérité du Seigniory Club et repris dans son mobilier d'éclairage urbain.
La jolie vue d'arrière-plan s'offre à partir d'une représentation schématique d'un bâtiment en bois rond qui constitue une architecture reconnue de par le monde et d'une grande variété au chapitre de son intégration dans le milieu. La construction est embellie d'une rampe ornementée de fleurs de lys évoquant la présence française en terre d'Amérique, identifiée à notre héritage patrimonial, à la culture et au mode de vie québécois.
L'utilisation de la typographie Futura confirme un choix harmonisé à travers toute la signalisation de la municipalité. Sa géométrie pure, sans fioriture, offre une aisance et une stabilité visuelle. L'ensemble de l'identité visuelle fait appel aux trois couleurs primaires (rouge, jaune, bleu) pour la simplicité représentative qu'elle suggère à l'image de ses habitants.
Enfin, le tout est souligné du slogan : « LA JOIE DE VIVRE » dans une forme ondulée qui donne du rythme à la phrase. Cette expression veut célébrer la façon d'embrasser l'existence dans le plaisir, le bien-être et la bonne humeur tout comme du temps de la famille Papineau, du Seigniory Club et de tous ceux qui les ont suivis …
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PRÉSENTATION DE HISTOIRE ET PATRIMOINE
LES DÉBUTS DE LA SEIGNEURIE PAPINEAU
LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE LOUIS-JOSEPH-PAPINEAU INC
PANNEAU PRÈS DE LA GARE
LE CIRCUIT PATRIMONIAL
Présentation du Circuit patrimonial
Le Cimetière
La Galerie d'art
La Maison Dufort
La Maison Cyrille Lefebvre
La Maison du jardinier
La Maison J.N. D'aoust
La Gare
La Banque Nationale
Le Petit Château
La Maison Barolet
Dépanneur Quesnel
La Maison Deschatelets
Le Couvent
L'Hôtel de ville
L'Église
Le Presbytère
La Maison Lavoie
Le Bistro
La Maison Laverdière
La Boutique de forge Bourgeois
La Maison Charlebois
Magasin Bonichoix
La Maison Aubry
Le Manoir Quesnel
La Grande Pesant
La Maison Bourassa
L'Hospice Roy
La Maison Fortin
La Grange Ippersiel
La ferme Laurentienne
Le quai Major
La croix de chemin de la Côte Angèle
La Maison Pesant
Le cadran solaire
La place Joseph Papineau
L'HISTOIRE DE MONTEBELLO RACONTÉE...
La grande et la petite histoire du Fairmont Le Château Montebello
Poste Canada ses maîtres ses édifices
La Maison Aubry-Charlebois se raconte
Notre Hôtel de ville et son histoire
Le Cimetière et son histoire
L'histoire de l'église Notre-Dame-De-Bonsecours
La petite histoire de la Gare de Montebello
La Maison Charlebois: Les Charlebois "Autour de Jérémie Charlebois"
Le Cénotaphe
L'Hôpital Roy, l'Hospice Roy, L'Orphelinat du Sacré-Coeur
La Chapelle funéraire Papineau
La petite histoire du 516 rue Notre Dame
La tempête de verglas de janvier 1998
La fondation de la paroisse religieuse Notre-Dame-de-Bonsecours
L'historique des patinoires à Montebello
La liste des maires depuis 1878
> Société historique Louis-Joseph-Papineau
Nous sommes en Angleterre en ce matin du 29 août 1878. Le temps est radieux selon les données météorologiques de l'époque. La reine Victoria se lève de bonne humeur. Elle déguste lentement son petit déjeuner composé d'œufs, de bacon, de saucisses, de harengs fumés et salés, et de toasts tartinés de marmelade Dundee, le tout arrosé d'un bon thé Darjeeling. Tout en s'étirant majestueusement pour mieux digérer, Victoria décide de proclamer la formation de la Municipalité du Village de Montebello. C'est ainsi que Montebello est venu au monde le 29 août 1878.
Vous présenter les armoiries de Montebello c'est un peu beaucoup être à l'image des Montebellois, héritiers d'un très riche passé dont ils sont fiers, mais qui dans leur vie quotidienne ne se prennent pas au sérieux tout en étant relativement sérieux. Vous voyez déjà la contradiction!
Quant à la traduction de notre devise «FERO NON QUAERO» nous vous invitons à suivre, pas à pas, les hauts et les bas qu'ont connus les nombreuses traductions.
Les Montebellois, les passants et les touristes qui arpentent la rue Notre-Dame, tous peuvent voir, sur la façade de notre hôtel de ville, les armoiries de notre municipalité et la devise : «FERO NON QUAERO».
Même ceux, qui ont étudié le latin, sont bien en peine de traduire correctement notre devise. C'est pourquoi, nous vous offrons un petit rappel historique qui devrait vous aider à mieux comprendre tous les tenants et les aboutissants de la traduction de notre devise.
1. Pendant des décennies notre devise a été traduite par «J'ai trouvé, je ne cherche plus». Cependant il ne faut pas blâmer les auteurs qui se sont basés sur une certaine tradition orale.
2. Ceci étant dit, Pierre Ippersiel, président de la Société historique Louis-Joseph-Papineau inc., avait corrigé cette erreur dans le «Bulletin municipal d'information «Destination Montebello» et ce, dès mai 1998.[1]
La même correction a été faite dans l'«Histoire de Montebello 1929-2003» publiée en octobre 2003.[2]
3. Enfin! Grâce à Pierre Ippersiel, notre devise «FERO NON QUAERO» est traduite par «JE NE CHERCHE PAS, J'ASSUME».
4. Amis lecteurs, nous sommes vraiment désolés, mais nous nous devons de vous décevoir : «JE NE CHERCHE PAS, J'ASSUME» n'est pas la bonne traduction. D'aucuns demanderont, à bout de patience : «Mais finalement, c'est quoi la bonne traduction ?»
5. Imaginez Pierre Ippersiel, à l'instar de Louis-Joseph Papineau parcourant son domaine, se demander : «Est-ce vraiment la bonne traduction ? Ne devrais-je pas suivre l'exemple de Nicolas Boileau qui disait :
“Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez, Ajoutez quelque fois, et souvent effacez.”»
C'est, sans doute, ce que nous présumons qu'a fait Pierre Ippersiel. Nous lui laissons la parole.
«Nestor Daoust [1906- 2002] a été maire de notre village de 1960 à 1971. C'était un homme pour qui l'histoire et le patrimoine étaient des données importantes et significatives pour sa collectivité. Louis-Joseph Papineau avait donné son nom au village dont il était le premier citoyen, Napoléon Bourassa, architecte, avait réalisé son église et Henri Bourassa, fondateur du Devoir, avait été maire soixante dix ans avant lui.
Conscient de cet héritage, il voulait en assurer la pérennité en donnant à Montebello une devise qui aide à atteindre cet objectif.
Il fait alors appel au Collège canadien des armoiries. Les professionnels suggèrent une phrase latine : «Fero, non quaero». À notre avis c'était un excellent choix. Il était cependant difficile pour deux raisons. D'une part les gens de Montebello, même s'ils ont assisté à de nombreuses messes en latin, ne connaissent pas cette langue et ses subtilités. D'autre part traduire cette devise pour qu'elle soit signifiante n'est pas évident.
La petite histoire veut que monsieur Nestor Daoust ait demandé au dominicain Marcel Marie Desmarais, prédicateur prestigieux à l'époque, de lui suggérer une traduction. C'est alors qu'apparaît le «Je ne cherche pas, j'ai trouvé.»
À notre avis, cette traduction est erronée d'un strict point de vue linguistique et de plus, le sens évoqué ne fait pas très emballant! Il y a quelque chose de passif, d'arrêter et de résigner dans cette façon de traduire notre belle devise.
Revenons plutôt au texte original et essayons de cerner, avec rigueur, le sens premier des mots utilisés.
Fero : Il s'agit de la première personne du singulier de l'indicatif présent du verbe ferre dont le sens premier est celui de porter ou encore, au sens figuré ou abstrait, celui de assumer.
Non : C'est la simple négation.
Quaero : C'est la première personne du singulier de l'indicatif présent du verbe quaerere qui se traduit par chercher, rechercher, explorer.
La traduction la plus littérale est donc « Je porte [j'assume], je ne cherche pas ». Mais il faut savoir que la langue latine a souvent des expressions très ramassées, concentrées et synthétiques. Il faut aller parfois au-delà des mots pour retrouver le sens évoqué.
Il faut se demander, ici, dans notre devise, ce qui est sous-entendu ou encore à quoi on fait référence. Qu'est-ce qu'on veut porter ou assumer ? Qu'est-ce qu'on ne cherche pas ?
C'est l'histoire de notre village qui permet de répondre à cette question. Ce que l'on veut porter ou assumer c'est notre histoire; notre richesse patrimoniale; l'héritage que nous ont laissé les Papineau, les Bourassa et tous ceux et celles qui ont bâti cette collectivité.
Ce que l'on ne cherche pas, c'est une histoire qui serait loin de nous et peu signifiante. Voilà pourquoi nous suggérons la traduction suivante : «JE NE CHERCHE MON HISTOIRE, JE LA PORTE AVEC FIERTÉ».
Peut-être faut-il ajouter qu'il y a tout un programme dans cette devise pour les Montebellois.»
Pierre Ippersiel, président
Société historique Louis-Joseph-Papineau inc.
DESCRIPTION DU BLASONNEMENT[3]
De gueules, fretté de huit flèches versées d'or; au chef du même, à la croix d'azur chargée de cinq coquilles aussi d'or; aux quatre cantons chargés chacun des quatre alérions de gueule en fasce. L'écu est entouré de deux branches d'érable feuillées au naturel. Sous l'écu, deux castors au naturel et affrontés, surmontant un listel et la devise «Fero Non Quaero». Le langage de la science héraldique étant assez hermétique et peu familier, nous donnons ici une traduction la plus exacte possible, mais qui demeure sommaire : «L'écu en forme de bouclier est de couleur rouge et il est orné d'un entrecroisement de huit flèches dont la pointe est dirigée vers le bas; dans la partie supérieure de l'écu [bouclier] une croix bleue d'azur [le bleu étant l'un des neufs émaux utilisés dans les armoiries] est garnie de cinq coquilles d'or; les quatre petits quartiers de l'écu sont ornés de quatre petits aigles mâles sans bec ni pattes qui coupent l'écu horizontalement par le milieu et en occupent le tiers. L'écu est entouré de deux branches d'érable garnies de feuilles. Sous l'écu, on voit deux castors d'après nature, c'est-à-dire tels qu'on les voit à l'état naturel, et qui sont front contre front et placés au-dessus du listel [ornement extérieur à l'écu] qui porte la devise «FERO NON QUAERO».
[1] IPPERSIEL, Pierre. Bulletin municipal d'information DESTINATION MONTEBELLO, vol. 2, no 3, page 7. Montebello, Municipalité de Montebello / Comité des Arts et Culture, 1997-1999.
[2] ALLARD, Yves Michel. Histoire de Montebello 1929-2003, Société historique Louis-Joseph-Papineau inc., Transcontinental Gagné, Louiseville, 2003, pages 11-13.
[3] ALLARD, Yves Michel. Histoire de Montebello 1929-2003, Société historique Louis-Joseph-Papineau inc., Transcontinental Gagné, Louiseville, 2003, pages 11-13
YMA © Société historique Louis-Joseph-Papineau inc.